

INTERVIEW EXCLUSIVE : TOM LAPERCHE, SKIPPER DU TRIMARAN SVR-LAZARTIGUE
Chez SVR, la performance ne doit rien au hasard. Elle résulte d’un savant mélange d’engagement, de rigueur et d’innovation. Des valeurs que partage Tom Laperche, jeune prodige de la voile française et skipper officiel du Trimaran SVR-Lazartigue. Entre deux navigations, il nous a accordé un moment pour évoquer son parcours, sa passion de l’océan et son aventure aux commandes d’un des bateaux les plus rapides de la planète.

Peux-tu te présenter en quelques mots pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?
Je m'appelle Tom Laperche, j'ai 27 ans, je suis skipper professionnel et passionné de voile depuis mon plus jeune âge. Originaire de La Trinité-sur-Mer, en Bretagne, j’ai grandi au bord de l’eau. Aujourd’hui, j’ai la chance d’être à la barre du Trimaran SVR-Lazartigue, un des voiliers les plus innovants et rapides au monde.
Qu’est-ce qui t’a donné le goût de la voile ? As-tu toujours su que tu voulais en faire ton métier ?
J’ai toujours aimé être dehors, en pleine nature. J’ai grandi à La Trinité-sur-Mer, un lieu parfait pour découvrir la mer. Très jeune, je me suis inscrit au club de voile. J’ai commencé sur des petits bateaux, tout en rêvant déjà aux grands voiliers de course qui naviguaient autour de moi. Petit à petit, les choses se sont enchaînées. J’ai obtenu de bons résultats en compétition, ce qui m’a motivé à continuer. Faire de la course au large un métier n’était pas une évidence au départ. C’était un rêve d’enfant, et c’est pendant mes études, en découvrant le circuit Figaro, que cette passion s’est concrétisée en projet professionnel.
L’océan est ton terrain de jeu et ton lieu de travail. Quel lien entretiens-tu avec lui ?
L’océan comme cadre de travail, c’est plutôt privilégié, c’est un grand terrain de jeu que j’adore. J’ai eu la chance, jeune, d'habiter pas loin de l’océan, d’aller en mer régulièrement, de profiter de cette force de la mer, de contempler tous les éléments naturels qui m’entourent. C’est la nature à l’état pur. Naviguer, c’est interagir avec ces éléments naturels, tout en maîtrisant une machine complexe. C’est cette alchimie entre technologie et nature qui me fascine.
Quel a été le tournant décisif de ta carrière ?
Clairement, ma victoire au Challenge Espoir CMB en 2019. Grâce à cette sélection, j’ai pu devenir skipper professionnel à temps plein. J’ai eu un vrai projet, un budget, une équipe… Ce moment-là a marqué le passage du rêve à la réalité.
Est-ce que la pollution plastique est un enjeu visible et préoccupant quand tu es en mer ?
Bien sûr. L’océan est mon terrain de jeu et il faut le préserver. Grâce à la fondation Kresk for Ocean et à la Course Bleue, je m’implique dans la sensibilisation des plus jeunes à ces enjeux. Je suis fier de participer à ce programme qui allie sport, transmission et conscience écologique.

Comment est née la collaboration entre toi et la marque SVR ?
Elle a débuté en 2021 avec François Gabart, quand le projet du Trimaran était encore en construction. Il m’a proposé de naviguer avec lui sur la Transat Jacques Vabre. Depuis, une vraie relation de confiance s’est créée. Aujourd’hui, j’ai officiellement pris la barre du Trimaran SVR-Lazartigue, un immense honneur.
Que représente pour toi de porter les couleurs de SVR sur ton trimaran ?
Beaucoup. Au-delà de la performance, il y a des valeurs communes. J’ai grandi avec une maman pharmacienne qui m’a sensibilisé très tôt à l’importance de la protection solaire. Le lien avec la dermatologie et l’engagement de SVR en faveur de la peau et de l’environnement résonnent profondément en moi.
Qu’est-ce qui rend le Trimaran SVR-Lazartigue unique à tes yeux ?
C’est une machine hors norme : 32 mètres de long, 35 mètres de mât, 100 km/h de vitesse de pointe… On navigue en solo ou en équipage sur ce géant des mers. Il demande une précision extrême et une parfaite connaissance technique. Grâce à ses foils, il “vole” au-dessus de l’eau. C’est un peu comme en formule 1 : il y a une équipe assistante dédiée à la machine, on pilote le trimaran soit avec un équipage, soit en double, soit en solitaire en tant que skipper, chaque sortie est une dose d’adrénaline pure et mobilise énormément de gens et de technique.

Quel rôle joue la technologie et l'innovation dans ton quotidien ?
Elle est omniprésente. Le bateau est un prototype constamment en évolution. Mon équipe et moi cherchons en permanence à améliorer sa fiabilité, ses performances, son poids… En 40 ans, la voile de compétition a quadruplé sa vitesse ! C’est une révolution incroyable, rendue possible grâce aux matériaux, à la data, et à la passion de ceux qui innovent.
Comment gères-tu la pression et la complexité de naviguer sur une machine aussi puissante ?
Il faut être très rigoureux. Les manœuvres sont longues et intenses. Mentalement, il faut rester lucide, calme, même dans l’imprévu. Le corps est mis à rude épreuve, surtout sur des longues courses. L’enjeu, c’est l’endurance, la gestion de soi, et la capacité à garder la tête froide. Une grande part de pression vient aussi de la compétition, des adversaires, de réussir à être devant les autres, de bien se préparer. C’est le même stress d’avant compétition qu’on peut retrouver dans d’autres disciplines. Il faut réussir à être à l’écoute du bateau en permanence : que ce soient les bruits, les informations chiffrées, les capteurs ou les données qu’on a à notre disposition, sentir et écouter le bateau en permanence est primordial pour anticiper le moindre dysfonctionnement. Tout ça dans le but d’être en sécurité, de ne pas prendre de risques pour le bateau, d'être performant et d’aller vite.
Quel a été ton plus grand défi en mer jusqu’à présent ?
L’Arkéa Ultim Challenge, en solitaire. Naviguer seul sur un trimaran aussi puissant, c’était un rêve, mais aussi un énorme défi. C’est l’expérience qui m’a le plus marqué : à la fois dure physiquement et mentalement, mais d’une intensité incroyable. J’espère pouvoir revivre ce genre d’émotions.
Quand tu ne navigues pas, à quoi ressemblerait une journée parfaite pour toi ?
Je dirais… une grande balade en montagne ! C’est l’endroit où je retrouve le même sentiment de liberté qu’en mer, avec un décor très différent, mais tout aussi inspirant.
Quels sont tes prochains grands défis ?
En novembre 2025, la Transat Café l’Or (anciennement Transat Jacques Vabre) en double. Ensuite, en 2026, l’objectif ultime : la Route du Rhum, en solitaire, entre Saint-Malo et la Guadeloupe. Toute mon énergie et celle de l’équipe du Trimaran SVR-Lazartigue est tournée vers cette course mythique.

Quels sont les produits SVR que tu emportes toujours avec toi ?
L’Easy Stick Sun Secure SPF50+ : car étant souvent en mer, je suis beaucoup exposé aux UV. Il est idéal car facile à appliquer et il ne coule pas dans les yeux pendant l’effort.
Le Sun Secure Extrême SPF50+ : mon solaire préféré pour sa très haute protection et sa texture transparente ultra résistante idéale pour les conditions extrêmes, notamment le vent et l’humidité.
La crème cicatrisante Cicavit+ HPPI : avec les frottements, l’humidité, les mains souffrent beaucoup. Ce soin me permet de récupérer entre deux manœuvres.
Un message à faire passer à ceux qui suivent ton aventure...et celle de SVR-Lazartigue ?
Je dirais à tous ceux qui suivent ce projet SVR-Lazartigue : continuez à rêver grand. Je suis la preuve que tout est possible avec de la passion et de la persévérance. J’ai grandi avec ce rêve, et aujourd’hui, je le vis pleinement. Si moi, j'ai pu le faire, vous le pouvez aussi !
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